Les cartes bancaires prépayées et néo-banques changent nos habitudes de paiement, doucement mais sûrement. En effet, depuis leur apparition au milieu des années 2010. Elles ont conduit à de nombreuses mutations dans le monde bancaire. Si l’argent et les moyens de paiement étaient déjà largement dématérialisés. L’entrée en piste des FinTech des start-ups mélangeant la finance et les nouvelles technologies ont indubitablement fait bouger les lignes.
La digitalisation ou la numérisation des métiers de la banque, qui sont essentiellement des services a commencé par le lancement de la banque en ligne. La législation européenne DSP2 introduisant plus de concurrence dans les moyens de paiement, a largement contribué à la naissance de ses nouveaux produits issus de la FinTech. Les cartes bancaires prépayées et néo-banques ou comptes en banque sont sans doute les exemples les plus emblématiques.
Cartes bancaires prépayées et néo-banques, la digitalisation est en marche
Les succès du compte Nickel en France, ou du compte N 26. Solution développée par une start-up allemande qui compte plus de 200 000 clients dans l’Hexagone à attiré l’attention des acteurs historiques. Ainsi, en 2017, BNP Paribas a racheté le compte Nickel et son million de clients pour la coquette somme de 200 millions. Ce nouveau marché essentiellement composé de jeunes, et de personnes débancarisées attire aussi des acteurs étrangers à la finance. Comme Carrefour avec son coffret C-Zam, ou l’opérateur téléphonique Orange avec son compte Orange Bank.
En effet, avec les avancées technologiques dont a bénéficié la téléphonie mobile, et l’accès de masse à l’Internet haut débit et sécurisé. Il est désormais possible de gérer son compte bancaire en quelques clics sur l’écran de son Smartphone. Dès lors, il était tout à fait normal que les cartes bancaires prépayées et néo-banques changent nos habitudes de paiement. En effet, une carte bancaire prépayée fonctionne quasiment de la même manière qu’un compte bancaire munie d’une carte bancaire.
Différences entre compte classique et compte sans banque
À quelques différences près, puisqu’avec une carte bancaire prépayée. C’est le compte qui est rattaché au moyen de paiement. Contrairement à un compte bancaire classique. Où c’est la carte bancaire qui est rattachée au compte courant. La carte bancaire prépayée est rechargeable, il est donc impossible d’être à découvert. Lors de chaque paiement ou retrait d’argent dans un distributeur de billets automatiques. Le terminal interroge le solde disponible avant de procéder à l’opération.
Il n’y a rien de surprenant à ce que les cartes bancaires prépayées et néo-banques changent nos habitudes de paiement. En effet, si les premières cartes bancaires prépayées ne permettaient pas de domicilier des virements. Désormais, ce n’est plus le cas, et de nombreuses cartes bancaires prépayées sont livrées avec un RIB. Le relevé d’identité bancaire permet ainsi de recevoir et d’effectuer des virements. Comme tout compte bancaire classique. Ainsi, les cartes bancaires prépayées modernes offrent les mêmes fonctionnalités qu’un compte ouvert dans un établissement bancaire traditionnel.
Si les services proposés sont quasiment identiques, la carte bancaire prépayée, ou le compte sans banque sont bien plus économiques à l’usage. D’une part, parce que les frais de gestion du compte sont souvent gratuits, modestes. La carte bancaire est souvent fournie gracieusement, tandis que les commissions sur les opérations courantes sont relativement faibles. Par exemple, la carte Veritas ne facture qu’un euro par retrait d’argent, quel que soit le montant du retrait.
Les tarifs avantageux seul argument massue ?
Si les tarifs sont un argument fort en faveur des cartes bancaires prépayées et des comptes sans banque. L’instantanéité des services grâce à l’utilisation d’une application mobile est l’un des points forts de ces banques de demain. Ainsi, selon la carte bancaire prépayée ou le compte sans banque choisie, l’utilisateur peut accéder en temps réel à la position de son compte.
Il peut aussi consulter les statistiques de son compte, avec des graphiques affichant les postes de dépenses, gérer son épargne, etc. certain compte sans banque permettent de générer des numéros de cartes bancaires à usage unique, une fonctionnalité particulièrement pratique pour effectuer les achats sur Internet en toute sérénité.
Si les cartes bancaires prépayées et néo-banques changent nos habitudes indépendamment du fait que ce soit un service relativement nouveau. C’est parce que celles-ci s’adaptent parfaitement à l’air du temps, où l’information est disponible en temps réel, et que les consommateurs sont avides d’instantanéité. Les start-ups de par leur organisation plus flexible sont à même de développer plus rapidement des solutions aux problématiques rencontrées par les utilisateurs. Logiquement la FinTech est un secteur qui est amené à mûrir fortement au cours des prochaines années. Les acteurs de pointe travaillant déjà sur l’intégration de l’intelligence artificielle pour aider les utilisateurs à mieux gérer leur argent.
Bel article plutôt orienté B2C. Or il y a tellement à faire en B2B, même si tout y est quand même plus compliqué et plus lent en terme d’adoption. Cadre réglementaire, cadre comptable et fiscal, culture d’entreprise, habitudes des services, formation des collaborateurs, plans de carrière, investissements déjà réalisés, stratégie déjà établie, etc.. etc… : autant de points qui peuvent entraver les innovations apportées par les néo-banques ou fintechs dans le monde particulier du B2B.
Bel article plutôt orienté B2C. Or il y a tellement à faire en B2B, même si tout y est quand même plus compliqué et plus lent en terme d’adoption. Cadre réglementaire, cadre comptable et fiscal, culture d’entreprise, habitudes des services, formation des collaborateurs, plans de carrière, investissements déjà réalisés, stratégie déjà établie, etc.. etc… : autant de points qui peuvent entraver les innovations apportées par les néo-banques ou fintech dans le monde particulier du B2B.