Découvert bancaire, calvaire pour les clients jackpot pour les banques Pas de notes.

Découvert bancaire, calvaire pour les clients jackpot pour les banques

Y aurait-il plus de cigales que de fourmis dans la population française ? C’est ce que semble indiquer une étude récente sur le découvert bancaire qui nous apprend que 50% des Français est régulièrement dans le rouge sur son compte bancaire. Cette étude nous apprend aussi qu’un Français sur trois vit à découvert, tandis que 35 % ne dépasse jamais le montant de leur découvert bancaire autorisé. En revanche, un tiers des ménages français franchit cette limite au moins une fois par mois, et 50 % la dépasse au moins une fois par trimestre.

Un compte débiteur est un compte qui affiche un solde négatif, dès lors l’établissement bancaire avance la somme à son client qui a opté pour des facilités de paiement comme le découvert autorisé. En échange, de ce service la banque facture des intérêts pour chaque jour passé dans le rouge. Le découvert bancaire autorisé s’agit donc ni plus ni moins d’un crédit à court terme proposé à un taux extrêmement avantageux…malheureusement pas pour le client, mais bien pour la banque.

Les commissions d’intervention et agios

Aussi surprenant que cela puisse paraître, peu de personnes comprennent parfaitement les mécanismes du découvert bancaire autorisé, et les conséquences lors du dépassement de celui-ci. La faute aux formules obscures utilisées par les banques pour le calcul des agios. Un manque de transparence entretenu par les banques, et qui conduit fréquemment à de désagréables surprises pour les clients. Car si les taux d’intérêts sont une source de revenu régulière pour les banques, en constante augmentation ces 10 dernières années, les commissions d’intervention sont une véritable poule aux œufs d’or pour les banques.

En effet, d’après les chiffres de la Banque de France, les comptes courants dans l’Hexagone présentaient au premier trimestre 2016, un débit d’environ 7,5 milliards d’euros. Si cette somme a augmenté de 20 % en une décennie, elle fait surtout le bonheur des banques en leur assurant une source de revenus confortables, pour une prise de risque quasi nulle.

Car avant l’informatisation et la dématérialisation de nombreux services bancaires, les commissions d’intervention correspondaient au travail d’un salarié qui devait gérer directement l’incident de paiement. Or, ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque tout ce travail est automatisé, malgré ce gain de productivité fantastique. Les banques ont choisi de ne pas le répercuter sur leurs clients, et continuent de le facturer au prix fort. Le compte sans banque s’impose donc comme un solution.

Des taux d’intérêt allant du simple au triple !!!!

En effet, pour un découvert autorisé le taux d’intérêt est compris entre 8 et 16 pour cent, et au-delà du découvert autorisé, le taux peut atteindre 20 %. C’est justement lors du dépassement de découvert bancaire, que les banques se font le plus d’argent, en facturant des commissions d’intervention juteuses. Une dérive stoppée par la loi en 2014. Stipulant que désormais, les commissions d’intervention ne peuvent dépasser 8 € par opération hors découvert autorisé. Pour un montant maximum plafonné à 80 € par mois. L’autorisation de découvert en France coûte en moyenne 190,50 € par an.

À ce petit jeu, les banques en ligne sont les moins gourmandes, avec un taux d’intérêt de 8 % en moyenne. Tandis que pour les banques classiques, la caisse d’épargne avec 12 % offre les taux les plus compétitifs, suivie de la banque postale à 14 %, et de BNP Paribas à 16 %.

En conclusion si vous n’avez pas besoin de vivre à crédit, ou si vous voulez contrôler vos dépenses. La formule idéale est d’obtenir un crédit à la consommation auprès de votre établissement bancaire classique mais surtout de ne pas utiliser la carte de crédit de votre banque. Transférer votre crédit sur un compte sans banque et utilisez la carte bancaire prépayée associée. Ainsi, le découvert sera impossible et vous pourrez dire au revoir aux agios.